La grève chez Sodexo menace les repas dans les cantines franciliennes

31 octobre 2017 à 8h49 par Mikaà«l Livret

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Crédit : pixabay.com

Les salariés de la Sodexo de Dreux, bloquent depuis ce lundi 30 octobre, les centres du géant de la restauration collective d'Ile-de-France, dans les Yvelines, à Poissy et Guyancourt, qui livrent entre 50 000 et 70 000 repas.

Les salariés du géant de la restauration collective Sodexo sont en colère. Ils bloquent la livraison des repas en Ile-de-France. Les salariés comptent obtenir de meilleures conditions de licenciement alors que le site de Dreux (Eure-et-Loir) va fermer. Depuis hier, dans les Yvelines les centres de Poissy et Guyancourt, qui livrent entre 50 000 et 70 000 repas, et ne peuvent plus approvisionnés diverses structures et entreprises d’Ile-de-France. Cela concerne aussi des centres de loisirs en cette période de vacances de la Toussaint.

Ils contestent le plan social, qu'ils jugent indigne et réclament de meilleures conditions de départ dans ce plan, avec notamment une prime supplémentaire de 15 000 euros par salarié, des conditions de formation et de reclassement revalorisées, des aides au déménagement au cas par cas et le cas échéant des aides au reclassement pour eux et leur conjoint.

Malgré le blocage des repas ont été servis aux enfants des centres de loisirs

Le maire de Poissy assure dans les colonnes de nos confrères du Parisien que les repas sont servis normalement dans les centres de loisirs. « Je trouve déplorable ces pratiques qui consistent à prendre des usagers en otage dans le cadre de mouvements sociaux, a fortiori lorsqu’il s’agit d’enfants ». Karl Olive, maire (LR) de Poissy, n’a pas digéré le blocage de la cuisine centrale ce lundi.

Dès 2 heures du matin, sept employés de la Sodexo (selon la police), extérieurs au site de la rue Ronsard, ont bloqué l’accès et la sortie des camions frigorifiques, empêchant ainsi la livraison des repas destinés aux centres de loisirs de la commune, pour protester contre la fermeture de l’usine de Dreux (Eure-et-Loir). Mais Karl Olive se veut rassurant. « Des repas continueront à être distribués. Nos jeunes mangeront normalement et l’accueil en centres de loisirs ou en crèche ne sera pas perturbé par ce blocage», assure-t-il.