Qui sont les porteurs de la flamme olympique ? Notre entretien avec Aurore Bourçois
14 juin 2024 à 7h00 par Estelle Lafont
Ce mois-ci, Voltage s’est entretenu avec 2 porteurs franciliens de la flamme olympique. Découvrez ce vendredi 14 juin le portrait d’Aurore Bourçois, qui effectuera son relais dans le Val-de-Marne.
« C’est que du bonheur, il me tarde d’être en juillet pour réaliser ce relais » nous dit Aurore Bourçois.
Parmi les (très !) nombreuses candidatures déposées depuis le 17 juillet 2023, elle fait partie des 10 000 heureux élus qui relaient la flamme depuis le 8 mai dernier (arrivée à bord du Bélem à Marseille) jusqu’à son point de chute, Paris, et la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet prochain.
Au moment où nous publions ces lignes, la flamme se trouve en Outre-Mer, elle repartira depuis la Martinique le 17 juin pour revenir à Nice et continuer son périple. Aurore Bourçois nous l’annonce fièrement « j’ai les informations au compte-goutte pour des mesures de sécurité mais je sais une chose, c’est que ça sera le 21 juillet à Ormesson sur Marne ».
Sportive de haut niveau, ambassadrice d’association
Aurore Bourçois a plusieurs raisons de vouloir participer à ce relais mais aussi plusieurs raisons de le mériter. Déjà, en tant que sportive de haut niveau (elle est quintuple championne de France de Karaté) mais aussi pour y participer à sa manière car « dans la tête de plein de gens le karaté est un sport historique des Jeux mais notre gros regret c’est de ne pas être au programme de Paris 2024 » nous dit-elle. En lice à Tokyo pour une entrée, le karaté n’a finalement pas été retenu pour briller dans cette édition, « c’est une certaine manière de participer à ces JO » poursuit-elle.
Parallèlement à son activité sportive, Aurore Bourçois est ambassadrice d’une association qui envoie du matériel sportif aux orphelins du monde entier car pour elle, « le sport c’est la base dans l’éducation, ne serait-ce qu’en termes de valeurs et je pense que c’est important pour ces jeunes qui n’ont pas grand-chose, d’avoir avoir accès à ça, ne serait-ce que pour passer un bon moment mais pour aussi développer les qualités que véhicule la pratique du sport (…) en dépit de leur situation sociale difficile».
Porteuse de la flamme mais aussi de ce message, Aurore Bourçois a confié « avoir été excitée » lorsque le mail lui confirmant sa sélection est arrivé dans sa boite en janvier dernier. « Depuis Septembre, entre les entretiens de motivations avec le comité, et les modalités qui vont avec, c’était une récompense » nous explique-t-elle, « je me sens fière, chanceuse aussi » sachant qu’elle ne connait pas le nombre de postulants, elle a conscience de faire partie des chanceux, mais aussi des méritants, car les profils n’étaient pas tirés au sort, mais choisis.
On espère que l’attente jusqu’au 21 juillet sera supportable pour Aurore Bourçois. Vous retrouverez prochainement le portrait d’un autre porteur, Hakim Azerki, médaillé d’argent à Londres en 2012 aux Jeux Paralympiques en cécifoot. Un podcast regroupant leurs deux témoigagnes sera disponible lui aussi prochainement.