Périphérique : plus de 90% des votants contre « la suppression d’une voie de circulation pour tous »
1er décembre 2021 à 14h38 par Lucas Pierre
Le référendum sur le périphérique parisien lancé par la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, s’est terminé ce mardi 30 novembre. Résultat : 90,2% des 79 000 votants sont contre « la suppression d’une voie de circulation pour tous », comme le demandait la consultation en ligne. Valérie Pécresse annonce dans le même temps renouveler sa demande à l’Etat de transférer la compétence du périphérique à la région.
Ils sont 79 000 au total à y avoir répondu. A la question « Êtes-vous pour ou contre la suppression d’une voie de circulation pour tous ? », 90,2% des Franciliens disent non selon un communiqué de la région Île-de-France publié ce mercredi 1er décembre. Le référendum, en ligne et lancé par la présidente de la région, Valérie Pécresse, invitait les habitants à s’exprimer quant au projet de la Ville de Paris de dédier une voie du périphérique parisien au covoiturage, aux transports en commun et, plus tard, à tout le personnel concerné par les Jeux Olympiques de Paris 2024.
La consultation, qui s’est tenue du 10 au 30 novembre, conclue qu’une « majorité de commentaires défavorables pointe le risque d’augmentation de la congestion et de la pollution, les difficultés pratiques et le danger associé à l’insertion et à la sortie de la voie réservée, l’absence de précisions sur le projet les usagers éligibles à cette voie » selon le communiqué de la région Île-de-France. Autre point mis en avant par la présidente de la région : la fréquentation du périphérique parisien. Elle assure que « 40% des trajets sont de banlieue à banlieue et 80% des usagers non-parisiens ». Raison pour laquelle Valérie Pécresse renouvelle sa demande à l’Etat de transférer la compétence de l’axe routier à la région et exige le lancement d’études d’impact avant la mise en place du projet.
De son côté, la mairie de Paris a décidé le jeudi 25 novembre dernier de déposer un recours contre le référendum, le jugeant « illégal ». Pourquoi ? Parce que « la candidate Valérie Pécresse utilise des moyens publics à des fins électorales » déplore le premier adjoint d’Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire. Avant de préciser qu’aucune voie ne serait supprimer mais que l’une d’entre elles serait transformée.