Pas d’évacuation envisagée pour les consommateurs de Crack dans le Nord-Est de Paris
29 octobre 2021 à 7h03 par Michaël Livret
La justice rejette les recours déposés par les maires d’Aubervilliers et de Pantin. Le tribunal administratif de Paris estime qu’il n’y a pas d’urgence.
Statu quo. Des recours avaient été déposés pour contester le déplacement des toxicomanes aux portes des deux communes de Seine-Saint-Denis.
Le tribunal administratif de Paris a rejeté, jeudi 28 octobre, le recours déposé par Bertrand Kern (PS) et Karine Franclet (UDI), les maires de Pantin et Aubervilliers, contre l'installation, depuis plus d'un mois, de 150 toxicomanes près du quartier des Quatre-Chemins.
La juge des référés estime que "la condition d'urgence ne peut être regardée comme satisfaite" dans ce dossier, malgré "les troubles à l'ordre public subis par les habitants" des deux villes, selon les deux ordonnances consultées par l'AFP.
Malgré des manifestations hebdomadaires de riverains et des tensions depuis un mois, aucune solution n'a été trouvée. Pour éviter le passage des toxicomanes vers la banlieue, la préfecture de police avait ordonné la construction d’un mur, qualifié « de la honte » par les habitants.