Paris : les balades à poney bientôt interdites au nom du bien-être animal ?

3 mai 2022 à 13h20 par Lucas Pierre

Paris : les balades à poney bientôt interdites au nom du bien-être animal ?
Les poneys seraient exploités plus de 13h par jour dans les parcs parisiens.
Crédit : CC0

L’association Paris Animaux Zoopolis lance une pétition pour interdire les balades à poneys à Paris. En cause : le non-respect de nombreux points de la charte pour le bien-être animal (BEA) élaborée par la mairie de Paris et les acteurs du monde équestre. De nombreuses infractions auraient été relevées par l’association, notamment l’absence d’eau pour les poneys.

Les balades à poney doivent-elles être interdites ? C’est le débat suscité depuis lundi par l’association Paris Animaux Zoopolis qui avait, début avril, obtenu la fin de la régulation des lapins de Garenne sur la pelouse des Invalides à Paris. Une pétition a été lancée, sur le site de l’association, réunissant, à date, plus de 4 000 signatures. Elle demande l’interdiction des balades à poney à Paris. Sur son site, Paris Animaux Zoopolis affirme avoir « vérifié le respect des conventions » relatives à l’application de l’article relatif au « bien-être animal » (BEA).

Ni eau, ni foin

Les infractions observées par PAZ « sont structurelles et ne pourront pas être améliorées » selon l’association. Elle met également en cause une majorité d’infractions qui « démontrent l’absence totale de considération pour les poneys » et « d’autres [mettant] en danger les enfants ». Toujours sur son site, Paris Animaux Zoopolis indique que les poneys sont exploités plus de 13h par jour, n’ont ni eau, ni foin à disposition, et qu’ils bénéficient d’un équipement « inadapté blessant ».

 

PAZ rappelle aussi, sur son site, que « la mairie de Paris a passé plusieurs mois à élaborer une charte relative au BEA en collaboration avec les exploitants, la Fédération d’Équitation et France Energie Animale ». « Neuf mois après cette concertation et deux mois après la signature des conventions, la majorité des mesures de la charte BEA ne sont pas respectées » dénonce l’association.