Val-d’Oise : enquête après la mort d’un enfant de 5 ans dans un ascenseur
Publié : 11 juin 2018 à 7h35 par Mikaà«l Livret
Un juge d'instruction a été chargé de faire la lumière sur le drame survenu vendredi dernier dans le centre commercial Coté Seine à Argenteuil (Val-d'Oise). Une cabine d'ascenseur se serait décrochée provoquant la mort d'un jeune garçon sous les yeux de sa famille.
L’horreur. Un enfant de 5 ans a trouvé la mort vendredi dernier dans le centre commercial coté Seine, à Argenteuil (Val-d’Oise). Une information judiciaire a été ouverte « contre X pour homicide involontaire », a indiqué ce week-end le parquet de Pontoise.
Vendredi peu avant 19 heures, il y a foule à l’approche du week-end dans le centre commercial Coté Seine, à Argenteuil. Plusieurs centaines de personnes déambulent dans les allées et les boutiques. Un petit garçon de 5 ans et quelques membres de sa famille montent alors dans l’un des ascenseurs du centre au rez-de-chaussée. Arrivé au 1er étage Ismaël sort. C’est à ce moment que la cabine a « décroché », selon les premiers éléments de l’enquête. Le garçonnet s’est alors retrouvé coincé entre la cabine et la paroi avant de décéder sous les yeux de sa mère et de nombreux témoin.
Une cagnotte en ligne a été ouverte
Le centre commercial a été immédiatement évacué. Près d’un millier de personnes s’y trouvaient. Il est resté fermé tout le week-end. Une cellule médico-psychologique a été mise en place pour soutenir les proches et les clients qui ont assisté au drame.
Une cagnotte en ligne a été ouverte par un habitant du quartier de la victime pour « couvrir les frais liés au décès de ce petit ange ». Près de 44.000 euros ont déjà été récoltés.
Au chapitre de l’enquête, une information judiciaire a été ouverte « contre X pour homicide involontaire » par le parquet de Pontoise. L’enquête devra déterminer s’il y a eu un défaut dans la maintenance de l’ascenseur. D’après Schindler France, qui assure la maintenance de l’ascenseur, la dernière visite avait été réalisée le 2 mai « sans révéler de défaut », précise le Parisien. En France, la loi impose d’inspecter les appareils toutes les 6 semaines.