Il agresse une pop-star en la localisant grâce au reflet dans ses yeux sur un selfie

Publié : 11 octobre 2019 à 15h00 par A.L.

VOLTAGE
La victime a été trahie par le reflet dans ses yeux sur un selfie.
Crédit : Pixabay

Un forcené obsessionnel a retrouvé l'adresse de son idole en zoomant ce qui se reflétait dans les yeux de la pop-star japonaise sur un selfie.

Flippant ! Le 1er septembre dernier, Hibiki Sato, un fan obsessionnel âgé de 26 ans, a été arrêté par la police après avoir agressé Ena Matsuoka, 21 ans, membre d'un groupe de J-pop, alors qu'elle rentrait dans son immeuble situé à Tokyo. Selon la police, le forcené a en effet réussi à localiser son idole à l'aide d'un simple selfie en très haute définition publié sur la Toile, comme l'explique le site Asiaone. En zoomant au maximum le cliché sur le reflet des yeux de la jeune femme, il a pu identifier un arrêt de bus et les environs à l'aide des cartes de Google. Mais ce n'est pas tout : Hibiki Sato a même pu deviner à quel étage elle vivait grâce à l'analyse des fenêtres et des angles de lumière apparaissant dans les yeux. "Même les plus petits détails peuvent révéler beaucoup d'informations sur l'endroit où une photographie a été prise, ou sur les personnes qui sont sur une photo", a expliqué l'expert Eliot Higgins à la BBC.

Caché dans les escaliers, l’homme a alors attendu que cette dernière rentre chez elle et il l’a attaqué par-derrière en lui couvrant la bouche avec un morceau de tissu. Il l’a ensuite emmené dans un recoin sombre et il l’a frappée avant de s’échapper. Pourtant, Hibiki Sato avait déjà été arrêté le mois passé après s'en être pris à son idole à cette même station de bus alors qu'elle rentrait chez elle. La victime avait été traînée dans un coin sombre et blessée au visage au cours de l'agression. Face à ce constat, un enquêteur a déclaré au journal japonais Sankei Shimbun : "Les gens devraient parfaitement se rendre compte que des photos et des vidéos postées sur les réseaux sociaux risquent de divulguer des données personnelles". Voilà qui est bien dit !