Giflée pour avoir allaité en public : des centaines de femmes s'exposent bébé au sein en soutien à Maÿlis (vidéo)
27 mai 2021 à 8h50 par A.L.
Une mère d'un bébé de 6 mois a récemment confié avoir été agressée - par une autre femme - début mai à Bordeaux parce qu'elle allaitait son fils en public. Depuis, des centaines de femmes ont affiché leur soutien sur les réseaux sociaux.
"Je n'ai pas eu le temps de réaliser ce qu'il se passait, je me suis pris une gifle en pleine poire avec bébé dans les bras", a lâché Maÿlis, très choquée, auprès du site Doctissimo. Cette jeune maman a en effet expliqué comment, alors qu'elle allait récupérer un colis en point relais à Bordeaux, elle a donné le sein à son fils de 6 mois, Nino, qui "réclamait".
"Je mets des vêtements vraiment adaptés qui s'ouvrent sur les côtés pour essayer de faire ça vraiment en toute discrétion. Là, en plus, comme il y avait du monde, j'ai caché avec ma veste", a précisé la maman. Elle a pourtant été giflée par une dame à cause de son geste. Une autre femme, âgée, aurait même adressé des félicitations à l'agresseuse, sans qu'aucun des autres clients ne réagissent face à la scène.
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Une vague de soutien
Choqués par cette histoire, des milliers d'internautes ont alors décidé d'exprimer leur soutien à Maÿlis. Ainsi, depuis le 19 mai dernier, une page de soutien, créée par une amie de la jeune femme, a vu le jour sur la toile. Des centaines d'autres femmes ont également lancé le hashtag #soutienamaylis et publié des photos d'elles avec leurs bébés au sein afin de dénoncer la violence à laquelle a dû faire face Maÿlis.
Un autre hashtag, baptisé #iwanttobreastfree (je veux allaiter librement, en français, ndlr), en référence à l'hymne de Queen, a aussi été véhiculé en masse sur les réseaux sociaux. Une pétition a également été mise en ligne. Ce jeudi 27 mai, elle a récolté plus de 27.100 signatures de soutien.
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Depuis cette agression, Maÿlis garde des séquelles, son bébé également. "Mon fils s'est retrouvé bloqué à la nuque. Donc il est vraiment très stressé, contracté (...). Cela rajoute à la culpabilité (...) depuis ce qu'il s'est passé, je n'ai plus une goutte de lait", déplore-t-elle.