Cambriolages chez les joueurs du PSG : le père de Marquinhos frappé, pas de violence chez Di Maria

Publié : 15 mars 2021 à 8h39 par Iris Mazzacurati

VOLTAGE
Les soirs de match, les maisons des joueurs, notamment du PSG, se font souvent "visiter".
Crédit : Facebook / @AngelDiMariaJM

Très mauvaise soirée pour le PSG dimanche 14 mars : elle finit sur le score d'un match perdu et de deux maisons cambriolées.

Tandis que l’équipe parisienne concédait une défaite contre Nantes (1-2), les domiciles d’Angel Di Maria et du père de Marquinhos ont été cambriolé. Les familles des joueurs étaient présentes.

Selon les premiers éléments de l'enquête, confiée à la Brigade de répression du banditisme (BRB), la femme et les deux enfants de la star argentine du PSG Angel Di Maria n’ont heureusement "pas croisé" les cambrioleurs, "il n'y a pas eu de violence". 

Elle "n'a rien entendu" pendant le vol du contenu du coffre-fort qui se situait à l'étage de leur domicile, a expliqué une source policière.

Des bijoux et montres, dont le préjudice reste à évaluer mais est inférieur à 500 000 euros, ont été dérobés vers 21h pendant que Di Maria était sur la pelouse du Parc des Princes pour affronter Nantes en Ligue 1.

Au même moment, la famille du capitaine du PSG Marquinhos subissait aussi un cambriolage : non pas à son propre domicile, mais chez des membres de sa famille à Chatou dans les Yvelines. Là aussi, la famille était présente, dont le père du joueur. Cette fois-ci, l’effraction s'est déroulée avec "des violences", sans toutefois faire de blessés.

Une source policière a évoqué des "vols de sacs essentiellement" avec "un butin" qui reste encore à établir. 

Un autre joueur du club parisien, Mauro Icardi, avait déjà subi un cambriolage en février.

Le match impacté

Les deux cambriolages ont perturbé l'équipe, qui affrontait Nantes dimanche soir. L'Argentin, qui vient de prolonger son contrat jusqu'en juin 2022, a été remplacé à trente minutes de la fin après une discussion entre le directeur sportif Leonardo et l'entraîneur Mauricio Pochettino, argentin comme Di Maria.

"Ce n'est pas une excuse, mais il y a eu une baisse d'énergie inhabituelle", a expliqué l'entraîneur argentin. "On a parlé avec les joueurs, mais pas de ce qui s'est passé footballistiquement". "Il y a des situations hors foot dont il faut tenir compte", a conclu Pochettino.

Sur le terrain, le PSG s'est effondré en seconde période où Nantes a mis deux buts, par Randal Kolo Muani (59) et Moses Simon (71), effaçant l'ouverture du score de Julian Draxler (42).



(Avec AFP)