Une Zone à Trafic limité dans le centre de Paris

11 juillet 2024 à 10h59 par Michaël Livret

Une Zone à Trafic limité dans le centre de Paris

Crédit : Mairie de Paris

Favoriser les transports en commun, les mobilités douces et abaisser la pollution et le bruit : tels sont les objectifs de la Zone à trafic limité (ZTL) qui sera mise en place dans le centre de Paris à l'issue des Jeux de 2024.

Projet réduit. La mairie de Paris a présenté son projet de ZTL (Zone à Trafic Limité) qui sera finalement réduite. Les îles de la Cité et Saint-Louis ainsi que les quais hauts de la rive droite en sont désormais exclus. Le projet sera présenté au Conseil de Paris vendredi 12 juillet.


C’est donc la troisième version du projet qui sera présenté aux élus parisiens. Toute la partie rive gauche avait été supprimée dans un premier temps. Initialement, il avait pour frontières le boulevard Saint-Germain, rive gauche, et les Grands Boulevards, rive droite.


Compromis inévitable


Dans sa version finale, la Zone à Trafic limité s'étend désormais du 1er au 4e arrondissement, l'hyper centre de Paris, et inclut le boulevard Sébastopol. En revanche, les îles Saint-Louis et de la Cité ainsi que les quais hauts ont totalement disparu du projet. Le compromis était inévitable pour trouver un accord avec la Préfecture de Police de Paris.


David Belliard, adjoint à la mairie de Paris chargé des transports, estime qu'on peut limiter de 10% le trafic routier chaque jour dans cette zone où circulent entre 350 000 et 500 000 véhicules quotidiennement.


Comment contrôler les accès à cette zone ?


Les élus parisiens se posent tous, à juste titre, la question. Si aucun ne voit comment faire David Belliard précise que c'est encore en discussion avec la Préfecture de Police. 


À partir de la mise en place du dispositif, en octobre, après les JO, il y aura une période de pédagogie et d'information avec des faux contrôles pour expliquer aux automobilistes l'objectif, l'enjeu, et le fonctionnement de cette Zone à Trafic Limité, précise encore l'adjoint aux transports. Une période qui devrait durer plusieurs semaines.


Le préfet de police, Laurent Nuñez, se prononcera pour ou contre ce projet après les JO, afin de tirer les enseignements des restrictions de circulation instaurés durant l’été.