Un « lave-personne », la Cathédrale Notre-Dame de Paris flambant neuf et un nouveau traitement contre l’asthme : c'est le Récap qui Rassure
Publié : 17h40 par Rubens Constantino
Le "lave-personne" et la Cathédrale Notre-Dame de Paris
Crédit : Science Corp & Unsplash / Sandip Roy
En cette fin de semaine, on vous présente trois actualités qui nous ont fait sourire, qui sortent de l’ordinaire et qui font plaisir à lire.
On attaque ce récap avec la machine à laver pour êtres humains. Après les fabuleuses toilettes lavantes, c’est forcément du Japon que nous vient l’idée… Le concept a été développé par l’entreprise japonaise Science Corp et elle en a mis, du temps, avant de devenir la version officielle qui sera présentée, en conditions réelles lors de l’exposition universelle d’Osaka Kansai en avril 2025. En effet, le modèle actuel est dérivé d’une innovation présentée à Osaka en 1970, qui n’a pas su retenir l’attention du public. Ainsi, plusieurs décennies plus tard, Science Corp remet le couvert en mettant l’accent, cette fois, sur l’aspect écologique de leur « lave-personne ». Celui-ci consommerait moins d’eau qu’une douche. Selon les créateurs de la capsule, elle permet, en 15 minutes, de laver la personne avec des jets d’eau assez puissants pour ne pas avoir besoin de frotter et de la sécher à l’aide d’un flux d’air chaud à la fin du programme. D’où le parallèle avec nos machines à laver. Si l’innovation devrait être commercialisée après l’exposition universelle d’Osaka l’année prochaine, elle pourrait être d’une grande aide aux personnes âgées ou en situation de handicap pour qui prendre une douche se révèle bien souvent être une tâche compliquée.
La machine à laver pour être humains
Crédit : Science Corp
Notre-Dame de Paris s’est refait une beauté
Emmanuel Macron s’est réjoui de la vitesse à laquelle l’un des monuments les plus visités d’Europe, la Cathédrale Notre-Dame de Paris, a été restaurée. Le chef de l’État avait fait le pari qu’elle soit prête 5 ans après l’incendie qui a causé d’énormes dégâts à l’édifice datant du XIIe siècle, véritable joyau du patrimoine historique, culturel et religieux de la France. Lors de la visite du Président au sein de la Cathédrale restaurée, nous avons pu constater l’immensité des travaux réalisés, surtout lorsque l’on se rappelle des images diffusées peu de temps après l’incendie du 15 avril 2019. De la nef à la flèche de Viollet-le-Duc, en passant par le chœur ou la façade, on pourrait même dire que le monument est d’autant plus resplendissant qu’auparavant. 2000 artisans ont été mobilisés pour les travaux, ils ont tous été invités à visiter le chantier terminé. Sur tout ce petit monde, plus de 1 300 ont répondu présents, que ce soit des artisans du bois, du métal et de la pierre, les échafaudeurs et couvreurs, campanistes, doreurs, sculpteurs ou encore architectes. Chaque main a compté. Des mains qu’Emmanuel Macron a souhaité remercier lors de son discours. Le prix du chantier s’est élevé à quelque 700 millions d’euros, financé exclusivement grâce à des dons.
Un nouveau traitement pour les patients asthmatiques
Chaque année, près de 4 millions de personnes dans le monde – dont un millier en France – décèdent d’asthme ou de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). Face à ce constat alarmant, une étude récente menée par le laboratoire AstraZeneca propose une alternative prometteuse aux corticoïdes systémiques, souvent associés à des effets secondaires indésirables.
Les chercheurs préconisent l’utilisation du benralizumab, un anticorps déjà connu pour traiter l’asthme sévère. Administré à forte dose lors de crises, ce traitement cible les éosinophiles, des globules blancs responsables de l’inflammation pulmonaire, et les détruit. Selon les résultats publiés dans The Lancet Respiratory Medicine, une seule injection sous-cutanée de 100 mg a réduit par quatre le risque d’échec du traitement à 90 jours et amélioré les symptômes dès 28 jours.
Bien que ces résultats soient prometteurs, le benralizumab nécessite encore des essais cliniques plus larges, prévus pour 2025, afin de valider son efficacité et évaluer son rapport coût-efficacité. Une avancée néanmoins majeure qui pourrait révolutionner la prise en charge des crises sévères d’asthme et de BPCO.