Pour les Franciliens, les habitants sont le premier défaut de l'Île-de-France
16 novembre 2021 à 14h20 par Mathieu Message
Et si le principal défaut de l’Île-de-France était ses habitants ? Selon le Baromètre des Territoires, 38% des Franciliens pensent que ce qui cloche dans leur région ce sont les habitants eux-mêmes !
Le Baromètre des Territoires a publié, ce mardi 16 novembre, une étude réalisée par le cabinet d’étude Elabe et l’Institut Montaigne. Elle montre que le Grand Est et les Pays de la Loire sont les deux régions où les Français sont le plus heureux, mais surtout que l'Île-de-France est une région modérément appréciée par sa population. En cause, le tempérament de ses habitants qui reste le principal défaut selon 38% des sondés. Voltage est allé vous demander votre avis dans les rues de Paris.
"Il faut avoir la bonne approche"
Stéphane, 40 ans, est né dans les Yvelines et travaille à Paris. L'identité régionale se trouve dans le sport selon lui : "Dans les clubs de sport, il y a une grosse appartenance, surtout au cœur des départements. Après, dans la vie de tous les jours, c'est sûr que c'est plus compliqué. Le premier abord va être froid, un peu distant, notamment dans les transports. Après il suffit d'avoir la bonne approche et puis ça se réchauffe progressivement."
Même son de cloche pour Véronique, qui habite la région depuis 47 ans : "Quand on va voir une personne et qu'on lui pose une question , en général, elle est plutôt ouverte. On peut dialoguer, même si au premier abord, c'est vrai, c'est chacun dans sa bulle."
"Si un jour je peux partir, ce sera avec plaisir"
Nicolas, 37 ans, a toujours vécu en Île-de-France. Il a de plus en plus des envies d'ailleurs : "Si j'ai l'occasion de partir autre part, un jour, ce sera avec plaisir. Forcément, c'est complexe de vivre ici, il y a beaucoup de monde. Il y a de la morosité, les gens dans les transports ou en voiture s'agacent. Après, il ne faut pas non plus généraliser ! Il n'y a pas des têtes de cons partout, ni des régions où tout le monde est gentil. Je pense que l'atmosphère générale fait qu'il y a un climat un peu compliqué, c'est tout."
Des envies de départ qui ne concernent pas uniquement Nicolas. En effet, 27% des franciliens envisageraient aussi de quitter la région s’ils en avaient la possibilité. C’est 6 points de plus que la moyenne nationale.