Périphérique à 50km/h : un bienfait pour les riverains ?

27 septembre 2024 à 14h15 par Virgil Bauchaud

Gabrielle vit le long du périphérique parisien.
Gabrielle vit le long du périphérique parisien.
Crédit : © Voltage - Virgil Bauchaud

Progressivement dès ce 1er octobre, le périphérique passe à 50km/h. Cet abaissement de la vitesse peut-il amener un peu de sérénité aux riverains du périphérique ? Entre espoir et projections, nous sommes allés poser la question aux habitants et associations.

« La maire de Paris ne peut pas prendre la décision seule ». Le 23 septembre dernier, c’est avec cette déclaration que le tout nouveau Ministre des Transports avait mis un petit coup de frein au projet du périph à 50km/h. Un peu plus d’une semaine avant l’abaissement supposé de la vitesse sur l’axe parisien, François Durovray s’opposait à Anne Hidalgo sur ce sujet épineux et sur lequel chacun a un avis bien tranché. Mais progressivement dès ce 1er octobre, les automobilistes devront bien rouler à maximum 50km/h sur le périphérique. D'abord entre porte des Lilas et porte d'Orléans, puis partout dès le 10 octobre.

 

Pour la plupart des usagers croisés, la fin des 70km/h est clairement une mauvaise nouvelle. Même en rappelant que la vitesse moyenne y est de 36 km/h en journée, la pilule ne passe pas. Et en l’absence d’étude d’impact, la mesure semble avoir très peu de sympathisants chez les conducteurs franciliens. 

 

Si derrière le volant on râle, ce n’est pas le cas de tout le monde. Les 50km/h représentent un petit espoir pour les riverains du périph. Gabrielle, habitante de la porte de Châtillon, croit en une diminution des nuisances sonores et une baisse des accidents. Côté décibels, les oreilles de ces riverains devraient légèrement gagner en confort. Pour avoir plus de réponses, il faudra faire comme d’habitude au volant : rester patient.