Non-ponctualité des trains : le RER C rejoint les lignes B et D dans les axes les plus impactés

La situation se dégrade sur le réseau francilien. C’est en tout cas ce que dénonce Île-de-France Mobilités dans un communiqué publié ce mardi 5 décembre. L’autorité organisatrice des transports en commun en région parisienne y dévoile les chiffres de la ponctualité pour le mois d’octobre 2023. IDFM y détaille la situation sur les lignes Transilien et de métro. Mais aussi dans les RER.

C’est d’ailleurs ici qu’on découvre qu’après les lignes B et D, déjà connues pour rencontrer d’importantes difficultés de ponctualité, le RER C a, lui aussi, des « résultats [qui] sont inférieurs aux objectifs mais en redressement » note Île-de-France Mobilités.

Des dédommagements déjà prévus

« Le manque de conducteurs est l’une des principales raisons des mauvais résultats de la ligne », ajoute IDFM, précisant que la ligne, « très en difficulté au mois de septembre, commence cependant à ressentir les effets du plan d’action mis en place par la SNCF ». À noter d'ailleurs une nouveauté sur le RER C, la branche entre Massy-Palaiseau et Versailles-Chantiers est devenue une ligne à part entière pour fluidifier le trafic.

« Les lignes B et D restent en difficulté, comme les mois précédents, avec des résultats à 85% de ponctualité », indique aussi Île-de-France Mobilités, rappelant toutefois que « des dédommagements atteignant un mois de passe navigo sont déjà prévus ».

L’indisponibilité des conducteurs, premier facteur de retards

Dans son communiqué, IDFM pointe aussi du doigt « une situation dégradée qui perdure » dans les métros. « Seules 4 lignes ont des résultats très satisfaisants supérieurs ou égaux aux objectifs : les lignes 1, 5, 11 et 14 », détaille-t-on. Après avoir obtenu de bons résultats au mois de septembre, la ponctualité de la ligne 12 s’est de nouveau dégradée au mois d’octobre. 5 autres lignes sont toujours « en grande difficulté » selon IDFM, qui évoque les cas des lignes 3, 6, 7, 8 et 13.

Île-de-France Mobilités rappelle ainsi à l’ordre la RATP et la SNCF. « L’ensemble des lignes doit revenir, dans les plus brefs délais, à ses objectifs contractuels de ponctualité fixés par IDFM ». Il faudra, pour ça, notamment travailler sur la question de l’indisponibilité des conducteurs, première cause de trains supprimés toujours selon le communiqué : « Sur certaines lignes, cela représente près de 50% de la production non-réalisée ».