Attentats du 13 novembre : reconnu victime et menacé d’expulsion, il pourra finalement rester en France
7 juin 2021 à 11h45 par Lucas Pierre
Le barman algérien, victime des attentats du 13 novembre 2015 et menacé d'expulsion va finalement pouvoir rester en France. C'est ce qu'ont affirmé les services de Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté, auprès du JDD, ce dimanche 6 juin. Il pourra assister au procès hors-normes des attentats qui débutera le 8 septembre prochain et qui devrait s'étendre jusqu'à mars 2022.
C’est une excellente nouvelle qui est tombée ce dimanche 6 juin. Le barman algérien, menacé d’expulsion du territoire français, va finalement voir sa situation régularisée. Âgé de 26 ans, il fait partie des rescapés des attentats du 13-Novembre, en 2015, à Paris. Il a même officiellement été reconnu victime de l’attentat par l’État français.
Ce dimanche, auprès du JDD, les services de Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté, ont affirmé qu’il ne serait finalement pas expulsé.
Son titre de séjour plus valable
Lundi 31 mai, le jeune homme se voit visé par une obligation de quitter le territoire et d’une interdiction de retour d’une durée de 36 mois. Arrivé en France illégalement alors qu’il était encore mineur, il avait obtenu un titre de séjour pour « vie familiale et privée » après s’être marié avec une Française en 2014.
La préfecture lui a fait savoir que, depuis son divorce, ce titre n’était plus valable et qu’il allait donc être expulsé du territoire français.
Début du procès des attentats au mois de septembre
Le soir de la série d’attaques qui a frappé Paris et la Seine-Saint-Denis, le barman travaille dans l’un des établissements visés par les commandos terroristes. Avec une poignée de clients, il réussi à s’échapper et se réfugie dans les toilettes du bar.
Ce jeune algérien de 26 ans attend désormais le procès des attentats du 13 novembre 2015 qui débutera le 8 septembre prochain. Les audiences devraient se poursuivre jusqu’à mars 2022.