La cyberattaque à l’hôpital de Corbeil-Essonnes revendiquée par des hackers russophones
12 septembre 2022 à 11h26 par Michaël Livret
Le Centre hospitalier Sud francilien est paralysé depuis fin août. Les cybercriminels russes réclament une rançon. Ils ont divulgué une partie des documents volés.
Sans surprise. Le groupe Lockbit 3.0, un collectif de hackers russophones, a revendiqué ce lundi sur son site du Darknet la cyberattaque par rançongiciel et surtout le vol de données contre le Centre hospitalier Sud francilien (CHSF), situé à Corbeil-Essonnes.
Les hackers ont pris possessions des données de l’hôpital depuis la fin du mois d’août, renvoyant l’établissement de soins 30 ans en arrière pour l’accueil et le traitement des patients. Le stylo et le papier sont redevenus la règle.
Des exemples de documents volés publiés
Ce groupe de cybercriminels réclame 1 million de dollars pour détruire les bases de données volées, ou les restituer au centre hospitalier. Ce n’est pas la politique des autorités françaises qui ne négocient pas avec des hackers.
« Nous lui avons offert un prix très raisonnable car nous respectons les établissements de santé » déclarent les pirates informatiques sur le Darknet. Avant de préciser qu’ils possèdent plus « d’un million de dossiers informatiques de cette entreprise ».
Depuis, des exemples de documents volés ont été publiés pour prouver qu’ils sont bien en leur possession. Cela va d’échanges internes aux factures de prestataires, précise Le Parisien qui a pu consulter cet échantillon de documents volés.