JO de Paris 2024 : la moitié des billets à moins de 50 euros
22 mars 2022 à 7h28 par Michaël Livret
Les organisateurs des Jeux Olympiques de Paris 2024 ont dévoilé les conditions d’accès et les tarifs de la billetterie.
Il y en aura pour tous les budgets. Les organisateurs des JO de Paris 2024 ont dévoilé lundi leur stratégie de billetterie. Une moitié des billets sera proposé à la vente à 50 euros et moins au cours de l'année 2023.
Après avoir dévoilé en décembre, à grand renfort de visuels, une cérémonie d'ouverture inédite hors-stade entièrement sur la Seine, dont la facture n'a pas encore été affichée, le comité d'organisation (Cojo) s'est penché sur la billetterie.
Plusieurs créneaux d’achats
La pandémie rôde toujours dans les esprits des organisateur après l’édition à huis-clos à Tokyo, et très peu de spectateurs à Pékin.
Malgré tout, plus de 13,4 millions de billets seront disponibles à la vente : 10 millions pour les JO et 3,4 millions pour les paralympiques. Tout sera vendu en 2023, via un système de tirage au sort (inscription dès décembre 2022) qui générera des créneaux d'achats en février et en mai, puis fin 2023.
"Tarifs accessibles"
Niveau tarif, un million de billets olympiques, sera vendu à 24 euros et ce pour tous les sports. 50% des billets olympiques seront vendus à 50 euros et moins. Quelques jours après s’ouvriront les Jeux paralympiques. Les 3,4 millions de billets seront mis en vente à l’automne 2023, avec un prix d’entrée fixé à 15 euros (500 000 tickets à ce tarif seront disponibles). Paris 2024 proposera aussi des passes journée à 24 euros.
Pour le patron du Cojo, Tony Estanguet, l'idée est d'avoir des "Jeux ouverts au plus grand nombre, populaires, fédérateurs", avec "un grand volume de billets à des tarifs accessibles, pour tous les sports".
Parallèlement, les organisateurs gèrent d'autres questions sensibles comme celle du relais de la flamme. Plus d'une dizaine de départements ont publiquement refusé le ticket d'entrée à 150.000 euros hors taxes pour le passage de la flamme, le jugeant prohibitif.
Le Cojo insiste sur le fait qu'il ne gagne pas d'argent avec l'opération et qu'il en prend en charge une partie. Tous les départements n'ont pas encore répondu.