Taxe d’habitation : de nombreux avis envoyés par erreur
Publié : 9 novembre 2023 à 10h35 par Michaël Livret
Avis d'impôt
Crédit : oceane2508_123RF
Le fisc reconnaît une erreur après l’envoi de plusieurs avis de taxe d’habitation. Les contribuables ont quelques semaines pour se manifester, faute de quoi ils devront s'acquitter de cet impôt.
Pas de panique. Si vous avez récemment reçu un avis de taxe d’habitation 2023, il s’agit probablement d’une erreur. Cet impôt a été supprimé le 1er janvier dernier pour les résidences principales, sauf que certains ménages ont reçu un mail des impôts ces derniers jours.
«Un avis de taxe d’habitation 2023 sur les résidences secondaires est sur le point d’être mis en ligne dans votre espace particulier ou envoyé en ligne», peut-on lire dans un mail de la Direction générale des finances publiques (DGFIP).
Si certains ont d’abord cru à une arnaque, il s’agit pourtant bel et bien d’un mail authentique.
Les Français ayant déménagé récemment sont plus susceptibles d’avoir reçu le mail
Sur son compte X (ex Twitter), la DGFIP reconnaît qu’il «est possible que vous ayez reçu à tort un avis de taxe d’habitation, nos services ayant deux adresses connues vous concernant. Il est possible qu’une information sur votre résidence soit manquante ou inexacte et que vous receviez à tort l’avis d’impôts alors que ce logement est votre résidence principale ou que vous avez déménagé de ce logement avant le 1er janvier 2023», stipule l’envoi.
Si la taxe d’habitation sur les résidences principales a été supprimée par le gouvernement, celle sur les résidences secondaires est toujours d’actualité.
Si «une erreur est confirmée, vous serez bien entendu exonéré»
Les Finances publiques invitent donc les Français à vérifier leur avis d’imposition et à leur «signaler s’il vous a été envoyé à tort». Les contribuables ont quelques semaines pour se manifester, faute de quoi ils devront s'acquitter de cet impôt.
«Contactez-nous via la messagerie sécurisée de votre espace particulier sur impots.gouv.fr ou au 0 809 401 401», mentionne l’organisme.
Mais si «une erreur est confirmée, vous serez bien entendu exonéré», tente de rassurer la DGFIP.