Ses enfants le dénoncent : un père de famille condamné à Sartrouville pour violences conjugales

19 août 2021 à 10h50 par Michaël Livret

Un homme de 48 ans résidant à Sartrouville (Yvelines) a été condamné mercredi par le tribunal judiciaire de Versailles à deux ans d’emprisonnement, dont un ferme, pour avoir maltraité sa femme pendant plusieurs années.

« Mon petit garçon de 7 ans m’a dit : Stop ! » Malgré ses dénégations virulentes à l’audience, le détenu n’a pas su convaincre. Et pour cause, ses trois enfants, âgés de 22, 7 et 6 ans, ont tous déclaré la même chose aux forces de l’ordre : « papa frappe maman ».


"Ce serait de sa faute..."


Ce père de famille au casier vierge a été condamné à 2 ans de prison, dont une année ferme par le tribunal de judiciaire de Versailles mercredi.


Samedi 14 août, la dispute s’est déroulée dans la salle de bain du foyer familial. La vicitme s’apprête à doucher son fil âgé de 7 ans. Il est tombé plus tôt dans la journée à la piscine, déclenchant l’ire du suspect envers sa compagne. Ce serait de sa faute. Il lui assène un violent coup de poing au visage. Elle se défend et lui griffe le torse.  


Ce père de famille avait déjà fait l’objet de trois procédures dont deux classées sans suite


Ramenés au poste de police, tous les membres de la famille sont auditionnés. À ce moment, la parole des trois enfants âgés de 22, 7 et 6 ans se libère. « C’est tous les jours qu’il la dispute, elle n’a le droit de rien dire, indique l’aîné, dont les déclarations sont rapportées par Le Parisien. Il m’a déjà frappé aussi. » Son petit frère acquisse : « Une fois en 2020, papa était tellement énervé qu’il a pris un couteau et a dit qu’il allait tuer maman. Tous les week-ends il la frappe. »


En plus des deux ans de peine prononcés par le tribunal, le détenu écope d’une interdiction d’entrer en contact avec sa femme et de se présenter au domicile familial pendant deux ans. Son sursis sera doublé d’un suivi psychologique et médical pour sa consommation de stupéfiants. Il est également déchu de son autorité parentale sur ses deux enfants mineurs et devra verser 2 000 euros au titre de préjudice physique et moral à la victime.