Velib : Smoovengo prépare un «plan détaillé de sortie de crise»

Ça déraille. Annoncé comme le messie du vélo partagé, l’opérateur Smovengo est loin du compte. La maire de Paris, Anne Hidalgo, est catégorique : « la transition vers le nouveau Vélib' se passe mal ». Le nombre de stations opérationnelles est très éloigné de l'objectif initial de 1.400 fin mars sur Paris et les 60 communes adhérentes, selon les chiffres du Syndicat Autolib' Velib' Metropole gestionnaire.

À la demande des élus de Paris et de la Métropole du Grand Paris (MGP), Smoovengo s'est engagé à rendre public d'ici la fin de la semaine un plan de sortie de crise. Il devra alors y détailler un calendrier précis et les mesures mises en places pour arranger la situation au plus vite.

Depuis dix jours, les salariés censés assurer la maintenance des velib sont en grève. Conséquences : des stations déchargées, des vélos qu’on ne peut pas emprunter. Si l’on s'ajoute les retards de déploiement déjà connus depuis le début de l'année et plusieurs bugs informatiques, la note commence a être salée. Les salariés en grève depuis le 17 avril doivent manifester jeudi matin devant l'hôtel de Ville, quelques heures avant une troisième réunion de négociations avec leur direction pour tenter de trouver une issue à la crise.