Paris : six immeubles menacent de s’effondrer après l’explosion
Publié : 17 janvier 2019 à 9h27 par Mikaà«l Livret
Crédit : BSPP
Cinq jours après le drame mortel de la rue de Trévise, les experts ont tranché. Au total 9 arrêtés de péril ont été prononcés par la ville de Paris pour des immeubles gravement endommagés. Deux ont vu leurs fondations soufflées par l'explosion.
Nouveau coup dur pour les riverains. Lors d’une réunion à huis clos à la mairie du 9e arrondissement, les premières expertises sont tombés, devant une salle comble d’habitants et commerçants du quartier angoissés.
Le couperet tombe : ils ne pourront pas rentrer chez eux avant plusieurs semaines voir plusieurs mois. Les dommages constatés sur plusieurs immeubles sont considérables. Certains ont vu leurs fondations soufflées par la déflagration.
Neuf arrêtés de péril ont été pris par la ville de Paris
Les architectes de la préfecture de police sont formels. Il est trop dangereux pour le moment de réinvestir ces bâtiments. « Six immeubles présentant des désordres structurels majeurs à la suite de l’explosion. Trois autres sont exposés au risque d’effondrement des six premiers immeubles fragilisés », ont ainsi expliqué les experts rapporte le Parisien.
Une centaine d’habitant du quartier ne pourront donc pas rentrer chez eux avant plusieurs semaines, peut-être même jamais. La zone la plus touchée est le 6 rue de Trévise et le 15 rue Sainte-Cécile où l’explosion a totalement fait s’écrouler les soubassements. Les immeubles voisins (4 rue de Trévise et 13 rue Sainte-Cécile) ou les hôtels Ibis et Mercure (au 3, 5, 7 rue de Trévise), ont quant à eux subi de plein fouet la déflagration. Trois autres immeubles sont exposés « au risque d’effondrement des six immeubles les plus fragilisés », soulignent les experts. Des travaux de consolidation devraient débuter mardi 22 janvier mais ils pourraient durer plusieurs mois.
Ian Brossat, adjoint à la mairie de Paris dédié au logement a pris l’engagement de ne laisser personne sur le carreau. Il assure que tous les sinistrés seront relogés soit en logement social, soit en logement privé le plus vite possible. Plus de 700 personnes sont aujourd'hui sans logement ou dans un hébergement dégradé.