Le variant indien aurait transité par Roissy, 20 étudiants contaminés
23 avril 2021 à 14h30 par Iris Mazzacurati
Le groupe d'étudiants indiens auraient été victime d'un super propagateur sur le chemin qui les mena
Crédit : CC0
20 membres d'un groupe de 43 étudiants indiens ayant transité par l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaule, ont été dépistés positif au variant indien à leur arrivée en Belgique, selon nos confrères belges de la RTBF.
C’est le combo "gagnant" : plus transmissible, moins détectable et moins sensible aux vaccins, le variant B.1.617 du SARS-CoV-2, alias "le variant indien", aurait transité par l’aéroport de Paris – Charles-de-Gaulles, (Val d’Oise) le 12 avril dernier. Le groupe d’étudiants se rendaient en Belgique pour suivre une formation d’infirmiers. Ils avaient tous présenté un test PCR négatif avant leur départ d’Inde. A leur arrivée à Paris, ils avait tous été à nouveau négatifs aux tests antigéniques. Le groupe prend alors un autocar pour se rendre en Belgique. « Il y avait probablement un super propagateur dans le bus, qui a glissé à travers les mailles du filet et infecté les autres », explique le virologue Marc Van Ranst à la télévision belge. Cinq jours plus tard, le 17 avril, les premiers élèves sont tombés malades. Ils ont ensuite été testés et des recherches montrent qu’il s’agit de la nouvelle variante indienne" poursuit-il.
Une quarantaine de 10 jours
Mis en quarantaine dès leur arrivée, « il est peu probable qu’ils aient infecté d'autres personnes. » En revanche, selon Marc Van Ranst, « un certain nombre d’étudiants malades étaient vaccinés avec le vaccin indien et peut-être le vaccin AstraZeneca. » Pour l’heure, aucune contamination au variant indien n’a été recensée directement sur le sol français, selon Santé Publique France. Il est catégorisé « en cours d’évaluation » par les autorités sanitaires, le niveau le plus élevé étant celui de « préoccupant », apprend-on dans Le Parisien - Aujourd’hui en France ; catégorie qui inclue les variants britannique, sud-africain et brésilien. Deux autres cas avaient été recensés en Guadeloupe, début avril. Là aussi, il s’agissait de voyageurs en transit. Hier, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé que tous les passagers en provenance du Brésil, de l'Inde, du Chili, d'Afrique du Sud et de l'Argentine feront, à partir de samedi, l'objet d'une mise "en quarantaine de 10 jours", "quel que soit le résultat de leur test, positif ou négatif" à l'arrivée en France.