La SPA lance sa nouvelle campagne de sensibilisation avant l'été

« L’abandon est toujours une blessure. Soignons les animaux qui en sont victimes. » Dans ce clip vidéo, court mais efficace, la SPA décide de mettre en avant les pensées que peuvent avoir certains propriétaires d’animaux avant leur abandon.

Parfois persuadés que cette pensée suffira, ou qu’elle les décharge de toute culpabilité, les images que la campagne nous montre fait état d’une réalité que beaucoup ne soupçonnent pas : le choc ressenti par l’animal. On peut y voir un chien sanglotant, un autre tremblant ou encore un avec le regard dans le vide…

Montrer la "vraie" réalité des abandons

Depuis sa création en 1845, la Société Protectrice des Animaux milite pour une relation Homme/Animal basée sur la bienveillance, le respect et le partage.

Dans cette nouvelle campagne de sensibilisation, le but est de montrer la «vraie » réalité d’un abandon, des conséquences sur le bien-être de l’animal et que malgré une prise en charge consciencieuse de la SPA, les animaux ne seront jamais mieux qu’auprès d’une famille aimante. C’est en tout cas le message que veut faire passer Jacques-Charles Fombonne, le président de la SPA : « Nos équipes se préparent, comme chaque été, à faire face aux abandons et à en subir toutes les conséquences. Notre dévouement est fort mais nous avons besoin d’une prise de conscience. Nous espérons que cette campagne raisonnera auprès de plus grand nombre ».

On espère donc que cette vidéo (à voir ci-dessous) saura toucher les propriétaires et peut-être aussi ceux qui hésitent à adopter ou encore à faire un don. En 2022, 74% des fonds récoltés ont été utilisés directement pour les animaux, le reste a servi aux frais de fonctionnement ou a été réinvesti dans la recherche de fonds.
L'adoption est un engagement, depuis 2021 une loi contre la maltraitance animale vous engage à signer une prise de conscience des besoins de l'espèce animale que vous décidez d'adopter afin d'éviter les adoptions compulsives. Un abandon d'animal domestique expose à 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende.