1 avril : allocations, santé, gaz… ces changements qui vous rapporteront des euros
Publié : 1er avril 2018 à 18h45 par Stéphane Hubert
Crédit : Pixabay
Comme tous les ans, le 1er avril est le jour où le gouvernement lance ses grands changements en matière de prestations sociales et familiales.
Malgré la date qui nous pousserait à vouloir faire des blagues toute la journée, découvrons ici un sujet des plus sérieux : votre porte-monnaie. En plein marasme sociale et crainte de grèves, le gouvernement a annoncé plusieurs hausses qui pourraient vous redonner le sourire.
Un geste pour l’inflation
En effet, plusieurs prestations sociales ont été réévaluées en tenant compte de l’inflation.
La Prime de naissance, d’abord, passera de 923,09 à 941,66 euros.
Pour continuer la lutte contre la pauvreté, le montant net du complément familial majoré (qui concerne les familles nombreuses aux revenus modestes) devrait passer de 236,70 à 256,08 euros. Quant à l'allocation de soutien familial (une pension alimentaire minimale), elle devrait passer de 109,65 à 115,29 euros.
Une hausse de 1% devrait également impacter positivement le revenu de solidarité active (RSA), la prime d'activité et l'allocation adulte handicapé (AAH).
L’allocation de solidarité aux personnes âgées sera elle revalorisée de 30 euros, pour atteindre 833,20 euros pour une personne seule.
Ça sent la baisse de gaz
C’est une deuxième baisse en deux mois que va subir le prix du gaz. Après une diminution de 3% au 1er mars, c’est en moyenne de 1,1% que son prix descendra dès aujourd’hui. La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a annoncé que "cette diminution est de 0,4% pour ceux qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 0,7% pour ceux qui ont un double usage cuisson et eau chaude et de 1,2% pour les foyers qui se chauffent au gaz.".
Et surtout la santé
Prenant le relai de celui de 2006, un nouveau carnet de santé sera remis dans les maternités et par les médecins. Vous y trouverez de nouvelles recommandations et surtout, le nouveau calendrier de vaccinations qui a tant fait débat, puisque le nombre de vaccins obligatoires est passé de 3 à 11. Autre changement, les courbes de croissances seront maintenant différentes entre les filles et les garçons avant 3 ans.