Nouvelles technologies : pourquoi nos feux de circulation pourraient aussi bientôt afficher une couleur blanche ?

26 mars 2024 à 18h00 par Lucas Pierre

Un ingénieur propose d’ajouter une couleur blanche aux feux de circulation
Un ingénieur propose d'anticiper l'arrivée des véhicules autonomes.
Crédit : DR

Face à l’arrivée des nouvelles technologies, un ingénieur propose d’ajouter une quatrième couleur aux feux de circulation.

La technologie est partout… et même dans nos moyens de transport ! En vue des Jeux olympiques de Paris, par exemple, les premiers rails d’Urbanloop, une navette autonome, ont été posés à Saint-Quentin-en-Yvelines, en Île-de-France, au mois de décembre dernier. Toujours en région francilienne, une navette autonome a vu le jour en 2021 du côté de Vincennes. Autant de raisons pour lesquelles il est peut-être temps d’envisager une adaptation de nos comportements à ces machines qui ne sont pas directement pilotées par des humains. 

C’est la raison pour laquelle un ingénieur et professeur de l’université d’État de Caroline du Nord, aux États-Unis, propose d’ajouter une nouvelle couleur à nos feux tricolores. 

Fluidifier le trafic et limiter la consommation de carburant

L’objectif de l’ingénieur serait de fluidifier la circulation lorsque les véhicules autonomes sont majoritaires sur un axe routier. Ces derniers pourraient émettre un signal signalant leur présence, et ainsi faire passer le feu au « blanc » comme le propose le professeur. Les usagers au volant de leur véhicule seraient dès lors avertis qu’un nombre conséquent de véhicules autonomes est en circulation, et pourraient ainsi adapter leur conduite pour fluidifier le trafic.

Il est encore très tôt pour imaginer un tel dispositif arriver sur nos routes. Les scientifiques à l’origine de l’étude pour une nouvelle couleur dans nos feux circulation pointent cependant du doigt un autre avantage à cette proposition : la réduction du taux de gaz à effet de serre émis par les véhicules. En fluidifiant le trafic, les usagers consommeraient moins de carburant et limiteraient donc leur impact sur le réchauffement climatique.