Un pas de plus vers les JO 2024 pour Paris !

27 juillet 2017 à 10h39 par Virgil Bauchaud

VOLTAGE

Le maire de Los Angeles vient de déclarer qu'il serait « stupide » que sa ville n'accepte pas l'attribution des Jeux en 2028. Le concurrent de Paris dans la course aux JO de 2024 ouvre une voie royale à Paris pour l'organisation des Jeux à cette date.

Le sprint final semble clairement profiter à Paris. En tout cas, difficile à l’heure actuelle d’imaginer que la capitale puisse perdre l’attribution des JO 2024. Les feux sont tellement au vert que même son rival, Los Angeles, semble se résigner. Le maire de la ville américaine, Eric Garcetti, vient de déclarer qu’il serait « stupide [pour Los Angeles] ne pas prendre 2028 ». Pour 2024, « cela ne se fera probablement pas » a estimé le maire de Los Angeles. Il a par ailleurs ajouté que sa ville allait clairement annoncer la semaine prochaine sa volonté, « à savoir si nous optons pour 2024 ou 2028 ».

Une double attribution déjà décidée

Faute d’obtenir l’organisation des Jeux Olympiques en 2024, Los Angeles serait assuré de les organiser en 2028. Le 11 juillet dernier en Suisse à Lausanne, le CIO avait voté la double attribution des Jeux en 2024 et 2028. Le comité olympique avait alors invité les deux villes à se mettre d’accord avec le CIO avant le vote final, le 13 septembre à Lima (Pérou). Si Los Angeles se positionne donc pour 2028, Paris obtiendrait l’organisation de l’événement quatre ans plus tôt.

Pour ou contre les JO 2024 à Paris et en Ile-de-France ?

Les nombreux sondages montrent que les français sont globalement en faveur de ce projet. Alors que l’ensemble de l’Ile-de-France est largement concernée, qu’en pensent les franciliens ? Ils seraient 63% à soutenir la candidature parisienne, selon un sondage du CIO. C’est légèrement moins qu’au niveau national. Selon un autre sondage, réalisé cette fois par Odoxa, trois français sur quatre soutiennent la candidature de la Ville Lumière. Dans cette course finale, certains opposants tentent même de faire entendre leur voix. C’est le cas du collectif « Non aux JO 2024 ». Le dernier mot reviendra en tout cas au CIO, le 13 septembre prochain à Lima.