Les moins de 30 ans se disent pénalisés par les transports Franciliens

11 décembre 2017 à 8h58 par Mikaà«l Livret

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Crédit : Commons wikimedia

26% des jeunes Franciliens (18-30 ans) ont renoncé à un job en raison de difficultés liées aux transports, selon une étude sur la mobilité.

L’Ile-de-France n’est pourtant pas à plaindre en ce qui concerne l’offre de transports. Pour le reste, peu mieux faire. Selon le Baromètre sur la jeunesse 2017*, que viennent de publier l’INJEP (Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire) et le Credoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie), plus des deux tiers des jeunes Franciliens renoncent à une activité de loisirs (activité sportive, visite culturelle, rendre visite à un proche ou partir en vacances) en raison de difficultés liées aux transports (bus, trains, routes...).

Le manque de fiabilité et d’assurance d’être à l’heure

Pire, 26 % n’ont pas postulé à un job pour les mêmes raisons et 21 % à une formation. Alors même qu’ils sont 90 % à avoir accès aux transports en commun contre 75 % ailleurs en métropole.

L’étude du Credoc ne donne pas les raisons de ce désamour. Mais, 20 % des jeunes Franciliens interrogés pointent le trop de temps passé dans les transports et 18 %, le manque de fiabilité et d’assurance d’être à l’heure soit le score le plus élevé en Ile-de-France par rapport aux autres régions. La sécurité peut également être un frein.

*CREDOC, Baromètre DJEPVA sur la jeunesse 2017, Lucie Brice, Radmila Datsenko, Nelly Guisse, Sandra Hoibian et Sophie Lautié en collaboration avec l’INJEP, INJEP Notes & rapports/Rapport d’étude, novembre 2017.