Journée sans tabac : Les franciliens prêts à arrêter de fumer ?

31 mai 2017 à 14h41 par Rédaction

VOLTAGE

Alors que ce mercredi 31 mai est la journée sans tabac, une étude nous apprend que les personnes aux revenus les plus bas fument de plus en plus. En tout cas, c'est aujourd'hui l'occasion d'essayer de laisser tomber la cigarette. Alors les franciliens sont-ils prêts à relever le défi ?

La consommation de tabac en dit-elle beaucoup sur notre quotidien et notre société ? Oui, à en croire une enquête de « Santé publique France », publiée à l’occasion de la journée mondiale sans tabac, ce mercredi 31 mai. Malgré des paquets aux prix toujours plus élevés, les plus pauvres fument de plus en plus selon cette enquête, à l’inverse des riches. Entre 2010 et 2016, « le tabagisme au quotidien chez les personnes aux revenus de la tranche la plus basse a augmenté, de 35,2% à 37,5% ». Par ailleurs, toujours selon cette enquête, un chômeur sur deux fumerait du tabac quotidiennement. Les personnes les moins diplômées consommeraient également d’avantage de tabac que les plus diplômées.

Arrêter ? Pas si simple !

Ce mercredi, cette journée mondiale sans tabac est donc l’occasion de tenter de ne plus fumer. Selon un sondage Ifop/Pfizer, 69% des fumeurs auraient déjà essayé d’arrêter. Parmi eux, plus de quatre sur dix l’ont même fait plusieurs fois. Mais la volonté seule ne suffit pas face au stress et à la peur du manque, qui figurent parmi les raisons principales de l’échec. Se faire accompagner peut aussi être synonyme de réussite. Plus d’un fumeur sur deux déclare avoir tenté l’expérience seul et sans accompagnement.

Les franciliens essaient… Avec succès ?

Un immense défi aussi dans la région. Emmanuel, trentenaire francilien, avait arrêté « pour des raisons d’hygiène et d’image personnelle. Ce n’était pas vraiment pour faire des économies, même si ca aide. J’étais passé par la cigarette électronique pour avoir un sas. Puis là, après un divorce, j’ai rechuté » ! César, lui, était parti « une semaine à la campagne récemment. Et comparé à Paris, je n’avais pas ce stress, le métro, donc je fumais moins ». Enfin, si la santé et l’aspect économique pourraient vous motiver pour arrêter, l’entourage aussi pour Sophie : « Quand je fume, ceux qui ne fument pas sont dérangés ». Une bonne raison de passer le cap.

Virgil Bauchaud