Il aurait tenté d’enlever une fillette dans son charriot de supermarché

19 février 2018 à 9h27 par Mikaà«l Livret

VOLTAGE
Crédit : Flickr

Un homme d'une quarantaine d'année a vu sa demande de remise en liberté rejetée, juste avant le week-end. En détention provisoire depuis fin janvier, il est accusé d'avoir agressé sexuellement une jeune fille dans les rayons d'un magasin de Montesson (Yvelines) avant de tenter de l'enlever. Lui crie au cauchemar et se dit innocent.

Les faits remontent au 6 janvier. Ce jour là, un homme aurait tenté d’enlever une enfant de 8 ans pour la mettre dans son chariot de courses, dans un supermarché de Montesson (Yvelines). Selon une source proche du dossier, citée dans le Parisien, les images de vidéosurveillance consultées par les policers laissent peu de doute sur les intentions du suspect.

On y verrait clairement l’homme attraper la fillette par le bras. La petite fille a fait les mêmes déclarations aux enquêteurs précisant qu’elle l’avait repoussé « d’un grand coup de pied ».

Une première mise en examen en 2016

Les fonctionnaires réussissent alors à identifier le suspect, par ailleurs client du supermarché, grâce sa « carte pass ». Ils interpellent le quadragénaire à son domicile de Chatou (Yvelines) avant de le placer en garde à vue. Les enquêteurs découvrent alors une première mise en examen à Grenoble pour avoir, en février 2016, dans un centre de vacances, agressé sexuellement une petite fille qu’il avait invité à monter sur ses genoux alors qu’il jouait du piano.

À chaque fois ce cadre évoque un malentendu et assure qu’il n’a aucun désir pour les enfants. Il évoque dans l’affaire de Grenoble une petite fille turbulente qu’il a tenté de calmer. Dans le supermarché, il assure que, ce jour-là, il voulait ramener la fillette de 8 ans à l’accueil du magasin car elle avait perdu ses parents.

Ce quadragénaire, père de famille et au casier judiciaire vierge a vu sa demande de remise en liberté échouée en fin de semaine dernière. Il restera donc derrière les barreaux en attendant son procès.